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Nos principales techniques

Sans prétendre à l'exhaustivité, vous retrouvez ici un certain nombre de techniques aléatoires et/ou alternatives mises en oeuvre par les adhérents de l'association

STENOPE

Un sténopé est un appareil photographique composé d’une boite percée d’un minuscule trou pour laisser passer la lumière. Plus le trou est petit (trou d’aiguille), plus l’image sera nette. En revanche, très peu de lumière passe à travers, ce qui impose d’exposer à des vitesses très lentes, d’une seconde en plein soleil à plusieurs heures en intérieur. La fabrication d’un sténopé est très simple. On peut se servir d’une boite en métal telle qu’une boite à thé pour fabriquer son propre sténopé.  Mais on peut très bien en trouver en bois, en carton et même en papier.

© Frédéric Tréhin

COLLODION

Procédé de prise de vue du milieu du XIXeme siècle. C'est un procédé d'une grande finesse et d'une grande rapidité pour l'époque (on ne photographie plus en minutes, mais en secondes), mais le collodion étant un produit qui sèche rapidement, oblige les photographes à tout réaliser sur place, de la sensibilisation de la plaque de verre sur laquelle figurera l'image au développement. Cette contrainte en fait un procédé assez difficile à mettre en œuvre en extérieur.

© Francis Courtemanche

CYANOTYPE

Procédé photographique dit ancien ou alternatif, par le biais duquel on obtient un tirage photographique bleu de Prusse, bleu cyan. Cette technique a été mise au point en 1842 par le scientifique et astronome anglais John Frederick William Herschel (1792-1871). 

Ce procédé exploite la sensibilité aux ultraviolets de certains sels de fer (sels ferriques). Comme un certain nombre de procédés dits alternatifs, l'image est créée en exposant directement le négatif sur le support sensibilisé. On peut utiliser la lumière du soleil ou bien une source de lumière UV artificielle. Toutes sortes de supports sont utilisables, papiers divers, tissus, bois, et l'on peut ainsi créer des images très originales.

© Nicolas Besnard

PHOTOGRAMME

Technique pour laquelle on utilise du matériel photographique – papier argentique photosensible, révélateur et fixateur – mais qui permet de créer une image sans le biais d'un appareil photo. On la crée directement sur le papier avec différentes sources de lumière, pointues ou diffuses, en simple ou multiples expositions. On utilise divers objets et substances opaques, transparentes, ou translucides. Les images ainsi créées échappent souvent à l'identification conceptuelle et deviennent l'aire de jeu pour l'imagination et les projections du subconscient de chacun.

© Johannes Schmidt

AFGHAN BOX

C’est à la fois un appareil photographique et un laboratoire : boîte en bois dotée d’un objectif à l’extérieur et d’un verre dépoli mobile à l’intérieur, une fois la prise de vue réalisée sur papier photo, l’image est développée directement dans la boite. Sauf à utiliser du papier positif direct, on obtient d'abord un négatif lequel sera photographié à son tour pour obtenir un positif.

© Laura Moreil

VAN DYKE

Technique photographique de la fin du XIXeme siècle, issue des recherches de l'astronome anglais William Herschel . Il s'agit d'un procédé de tirage aux sels de fer et argent, qui doit son nom à la couleur brune utilisée dans ses tableaux par le maître flamant Antoon van Dyck. Un négatif est mis en contact avec une feuille de papier enduite de la solution photosensible, puis exposé au soleil ou au ban UV. L'image est ensuite rincée dans l'eau puis fixée a l’hyposulfite. 

  

En plus d'une qualité d'image assez troublante, ce procédé photographique offre un mode de conservation infiniment supérieur aux procédés d'impression actuels.

© Francis Courtemanche

MULTI EXPOSITION

Parmi les procédés aléatoires simples à mettre en oeuvre, la multi-exposition est une technique intéressante. Plusieurs façons de procéder sont possibles : soit, si l'appareil le permet, faire directement plusieurs prises de vue successives sans avancer le film; soit exposer tout le film une première fois, et une fois terminée, réinstaller la pellicule pour l'exposer de nouveau, par dessus les premières prises de vue. 

© Nicolas Besnard

LOMOGRAPHIE

La lomographie renvoie à l'utilisation d'appareils de la marque LOMO, qui fabrique et commercialise des produits et services dans le domaine de la photographie argentique. Le plus souvent il s'agit d'appareils à la fabrication simple et rudimentaire. Les résultats sont toujours aléatoires du fait de rendu de couleurs particuliers (contraste trop prononcé, saturation, ...) ou encore de fort vignettage. Considérés comme des "appareils-jouets", ils permettent de s'extraire de toute règle !

© Laura Moreil

FILMS ALEATOIRES

Autant que la prise de vue elle-même, le choix du type de pellicule, de sa mise en œuvre et de son développement conditionne largement le résultat final, et constitue donc un véritable champ d’investigation.

Il peut s'agir par exemple de pousser le traitement en allongeant la durée du développement pour compenser une sous-exposition volontaire. 

Il peut s'agir encore de photographier avec de la pellicule redscale, de la pellicule périmée, ect...

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© Nicolas Besnard

GOMME BICHROMATEE

Procédé de fabrication de papier photographie. On étale sur une feuille un mélange de gomme arabique, de bichromate de potassium, voire de pigments. 

Une fois sèche, on pose un négatif sur la feuille que l'on insole. On développe ensuite à l'eau.

© Charlotte Le Bec

PHOTO INSTANTANEE

La photo instantanée évoque immédiatement la célèbre marque Polaroïd, qui après avoir fermé ses portes, a repris du service. Avec les photos Polaroïd, les fondus d'expérimentation peuvent s'amuser à tester le transfert d'émulsion.

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Ceci étant la photo instantanée n'est plus l'apanage de Polaroïd, Fuji proposant également plusieurs sortes de photos instantanées, aux couleurs chatoyantes. 

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@ Alain Paris
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